En quête de changement ? Envie de changer de pays, de ville, d’environnement de travail ? Parmi les nombreuses opportunités, tous domaines confondus, le Canada fait partie des meilleures propositions. Sa province francophone, à savoir le Québec, a récemment fait part, via un rapport, des futurs besoins du pays en termes de main d’œuvre, et ce, pour les années à venir. En raison du départ à la retraite de nombreux travailleurs, mais aussi de la création de nouveaux emplois due à la croissance économique, ce ne sont pas les postes vacants accessibles aux immigrants qui manqueront au Québec dès 2023.
Grande nouvelle pour ceux qui envisagent une imminente expatriation : avec pas moins de 27 métiers en déficit d’ici 2023, le Québec accueillera en masse des travailleurs immigrants étrangers. Différents domaines d’activité seront concernés par cette baisse d’effectif que les étudiants québécois ne pourront pas pleinement combler. Entre la médecine, l’agroalimentaire et l’informatique, ce ne sont pas les choix qui manqueront. État des lieux.
Des besoins en main-d’œuvre anticipés au Québec
Pays des opportunités, le Canada est réputé pour avoir une population accueillante. En effet, les provinces de ce pays telles que le Québec et sa métropole, Montréal, attirent de nombreux acteurs de la vie active. Dans un récent rapport intitulé l’état d’équilibre du marché du travail à court et à moyen terme publié par L’Express, le gouvernement québécois a fourni une liste détaillée de tous les secteurs d’activité qui, selon les prévisions d’Emploi-Québec, devront impérativement recruter dans les années à venir. D’après ce rapport, environ 1,4 million de postes seront inoccupés d’ici 2028, offrant de belles opportunités aux travailleurs immigrants qui souhaitent changer de vie et s’y installer.
Entre les retraites et la croissance économique
Si le Québec a autant de places à pourvoir sur son marché du travail, c’est principalement dû à deux facteurs : le départ à la retraite d’un côté et la croissance économique de l’autre. Pour combler ce grand besoin en main-d’œuvre, le gouvernement québécois compte en grande partie sur ses jeunes étudiants. Selon les prévisions, les jeunes actuellement en formation devraient pouvoir satisfaire jusqu’à 54% de la demande. Pour ce qui est du reste, la Belle Province mise à 22% sur l’immigration économique que le Québec soutiendra dans les années à venir.
Les secteurs d’activités concernés
Les millions de places vacantes que proposera le Québec durant les prochaines années sont réparties entre 500 professions. D’ailleurs, 27 d’entre elles manqueront déjà de main-d’œuvre en 2023. La liste délivrée par le gouvernement cite notamment :
- Le domaine de la santé : des médecins généralistes, des spécialistes tels que les psychologues, des infirmiers et aides-soignants ;
- Le domaine de la technologie et de l’information : développeurs et programmeurs, concepteurs de logiciel, ingénieurs en informatique ;
- Le domaine mécanique : machinistes en usine, réparateurs de carrosserie, mécaniciens ;
- L’agroalimentaire : ouvriers agricoles et acteurs dans la transformation alimentaire ;
- Le domaine financier ;
- Le domaine de l’enseignement préscolaire et primaire.