Le week-end dernier, la mort d’un adolescent, pensionnaire dans une colonie de vacances, a remis en question le statut de ces institutions. Face à la peur grandissante des parents et le manque de ressources des organismes, des décisions doivent être prises.
Pierre Perret nous vantait les "jolies" colonies de vacances. Cependant, depuis 2013, le taux de fréquentation de ces institutions n’a cessé de chuter. La peur de l’insécurité, le coût élevé des frais, les faits divers… Tout cela contribue à rendre impopulaires les colonies de vacances. Mais ces craintes sont-elles vraiment fondées ?
Parents et colonies, le désamour ?
La sécurité des enfants est un impératif. Aussi, à l’annonce de la mort d’un adolescent fréquentant une colonie de vacances, ce sont les parents en premier lieu qui ont été choqués. Il est vrai que nul n’est à l’abri d’un accident… Au final, c’est surtout la peur liée à l’absence de son enfant et la psychose collective qui sont à l’origine du déclin des colonies. En effet, la sécurité est la priorité des animateurs et de l’État.
Vive les vacances ?
Partir en vacances est l’un des droits fondamentaux des enfants. Pour répondre à leurs besoins, les colonies de vacances et le gouvernement ont mis en place de nombreux projets. Au niveau des institutions notamment, la sécurité a été renforcée. Toute personne se présentant au poste d’animateur doit avoir suivi les formations adéquates, sanctionnées par un diplôme, et être soumise à des contrôles rigoureux avant et pendant son admission. Du côté de l’État, de nombreuses aides sociales sont proposées. Pour alléger les charges financières, les parents peuvent recourir aux chèques vacances ou aux bons de la CAF. Cependant, ces recours encore peu connus mériteraient d’être davantage utilisés.
En somme, les colonies de vacances ne sont pas à l’abri d’un drame mais restent une occasion en or de voir du pays tout en se faisant des amis !
Source : L’OBS Le Plus