Une nouvelle étude publiée dans la revue American Journal of Stern Cells révèle les impacts du mode de vie du père sur la santé de ses descendants. Ainsi, le vécu du père peut modifier les gènes de ses futurs enfants.
Normalement, un bébé nait avec un génome vierge constitué des gènes de ses parents. Cependant, les auteurs de ces recherches ont mis en évidence la résistance de certaines marques épigénétiques qui peuvent se transmettre sur plusieurs générations.
Des risques majorés
Si de nombreuses recherches scientifiques ont mis en lumière les impacts du mode de vie de la mère sur la santé de son bébé, cette nouvelle étude montre que le vécu du père est aussi à prendre en compte. Ainsi, l’âge avancé du père au moment de la procréation augmenterait les risques de troubles mentaux comme la schizophrénie ou l’autisme. Parallèlement, le risque de diabète chez l’enfant serait plus élevé si le père est obèse. Par ailleurs, une bonne hygiène de vie du père à la préadolescence diminuerait les risques cardio-vasculaires chez ses descendants.
Le syndrome d’alcoolisation fœtale
Cette étude révèle également les impacts de l’alcoolisation du père sur le fœtus. Dans 75 % des cas, le syndrome d’alcoolisation du fœtus serait dû au comportement du père, et ce, même si la mère n’a jamais consommé d’alcool. Ces données sont cependant à prendre avec prudence, car elles suggèrent que les contraintes affectant la mère durant sa grossesse devraient s’imposer au futur papa pendant toute sa vie.