Une étude portant sur la série “Game of Thrones” a été rendue publique récemment par Brandon Ballinger. Ce scientifique américain s’est concentré sur le rythme cardiaque des téléspectateurs lors du visionnage des épisodes les plus riches en rebondissements de la cinquième saison.
Les inconditionnels de la série “Game of Thrones”, à l'honneur actuellement à Paris pour une exposition, savent que cette dernière regorge de scènes où le gore, la violence et le sexe sont très présents. Mais, connaissent-ils les effets que ces images ont sur leur cœur ? C’est sur ce point que l’étude de Brandon Ballinger s’est concentrée. Ce chercheur américain a découvert que certaines séquences augmentaient significativement le rythme cardiaque des téléspectateurs.
La sarabande cardiaque
L’étude de Brandon Ballinger a porté sur 10 volontaires qui ont visionné quelques épisodes de la 5e saison de GOT.
Dès le début du générique du 8e épisode de cette saison, les battements de cœur des participants atteignaient les 84 battements par minute (bpm), ce qui est assez élevé comparé au rythme normal de 60 à 80 battements par minute. Durant le visionnage, ce chiffre est monté à 72 bpm à la vue de Cersei Lannister et de 76 à 78 bpm lors des passages de Daenerys Targaryen. La hausse la plus significative du rythme cardiaque a été relevée durant la scène de bataille dans cet épisode, avec 90 bpm.
À la diffusion des deux épisodes récemment sortis, les résultats étaient encore plus impressionnants. Durant une importante séquence de bataille, le rythme cardiaque des téléspectateurs est passé de 72 à 95 bpm. Le nombre de 100 battements a été atteint lorsque ces derniers ont vu la reine Cersei dans son plus simple appareil.
“Game of Thrones”, un danger pour la santé ?
Ces données ont été recueillies par Brandon Ballinger grâce à une application pour Apple Watch appelée Cardiogram. Cette variante de l’électrocardiogramme se pose sur le poignet. Grâce à ces observations, il a été prouvé que les intrigues de “Game of Thrones” ont un réel impact sur le coeur. Mais pas de quoi non plus évoquer un risque pour la santé.