Rien ne vaut une bonne nuit de sommeil pour être en forme. Certes, mais combien d'heures cela représente-t-il ? Si l’on sait évaluer le temps de sommeil nécessaire par tranche d’âge, la norme et la pratique sont toutes relatives.
Un âge pour faire ses nuits
Selon une récente étude de la National Sleep Foundation, les besoins en sommeil varient selon la tranche d’âge. Une équipe de 18 spécialistes a été missionnée pour passer en revue près de 300 publications scientifiques. Elle en a déduit une variation évidente des besoins en sommeil selon l’âge réparti en 9 tranches d’âges. Si les nouveaux-nés ont besoin d’entre 14 et 17 heures de sommeil par jour, la période de repos des bébés de 3 à 5 ans tombe entre 10 heures et 13 heures. Les adultes de 26 à 64 ne devraient dormir qu’entre 7 et 9 heures par jour, et les personnes âgées de plus de 65 ans, entre 7 et 8 heures. Ces fourchettes sont ici présentées à titre indicatif pour un temps de sommeil quantitatif, qualitatif et optimal.
Besoin de dormir ?
Le sommeil est avant tout une question individuelle. En effet, la meilleure manière d’adapter son temps de sommeil est d’identifier et d’écouter ses besoins. La fourchette de sommeil conseillée chez les adultes oscille entre 7 et 9 heures. Il existe pourtant un plus large éventail de dormeurs, entre les petits qui se contentent de nuits de 5 à 6 heures, et les gros dormeurs, qui estiment avoir besoin de 10 heures pour un repos total. Sciences et Avenir explique que ces différences sont liées à des facteurs génétiques qui définissent ce l’on appelle le chronotype. Le chronotype, établi pour la première fois en 1976 par les chercheurs Jim Horne et Olov Östberg dresse à l’aide d’un questionnaire le profil de dormeur d’un individu. Luminosité, influence des cycles lunaires… en effet, nous ne sommes pas tous égaux face au sommeil.
Ne luttez pas contre le sommeil
Entre les lignes de cet article vos paupières deviennent lourdes, vous luttez contre le sommeil ? Laissez-vous aller. Il semblerait que, de manière générale, notre besoin en sommeil soit bien supérieur à notre pratique. L’Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV) estime notamment que 29 % des Français dorment moins de 7 heures par nuit en semaine. Le temps de sommeil passe à 7 heures 50 le week-end, pour compenser la dette de sommeil de la semaine. Cependant, le manque de sommeil ne se répare pas en deux jours. Si chronique, il peut s’imprimer dans nos gènes et avoir de lourdes conséquences : obésité, diabète, etc.