“Sing Street” est une comédie musicale réalisée par John Carney, qui s’était déjà distingué en 2007 avec “Once” et en 2014 avec “New York Melody”. Cette fois-ci, le réalisateur irlandais met en scène la vie d’un adolescent de 15 ans qui s’invente un groupe de rock pour impressionner sa belle.
“Sing Street” ne laisse personne indifférent grâce au personnage attachant de Conor, un adolescent spontané et romantique qui ne recule devant aucun défi. Ce film est sorti en salles depuis mercredi 26 octobre 2016.
Une belle histoire
Le monde de Conor (Ferdia Walsh-Peelo) s’écroule lorsque ses parents, n’arrivant plus à joindre les deux bouts, l’obligent à quitter son école privée pour un lycée catholique populaire. Il fait cependant la rencontre de Raphina (Lucy Boynton), la plus belle fille du quartier, qui rêve de devenir mannequin. Pour l’impressionner, il n’hésite pas à mentir en s’inventant un groupe de rock, influencé par la pop-rock de Duran Duran et les chansons de The Cure qui résonnent dans tous les walkmans. Conor en vient à inviter sa belle à tourner un clip pour son groupe… qui n’existe pas. Commence alors une aventure mêlant rires et larmes, au rythme jouissif de la musique de l’époque.
Un réalisme saisissant
“Sing Street” dépeint la réalité de Dublin dans les années 80. Le style vestimentaire des jeunes qui se cherchent une identité, l’éducation rigide et les difficultés économiques d’une Irlande en pleine crise, tout y est. John Carney avoue que Conor et sa bande incarnent l’adolescent qu’il aurait voulu être à 15 ans, sa liberté, ses doutes et ses rêves. Le réalisateur pousse le réalisme jusqu’à composer certaines chansons avec Gary Clark et les musiciens de U2. Le reste de la BO contribue pleinement à l’ambiance du film : il est issu de la sélection personnelle de John Carney.
Sources : lanouvellerepublique.fr, 20minutes.fr, leparisien.fr