Google vient de faire l'acquisition de Titan Aerospace, société spécialisée dans la fabrication de drones.
Depuis quelque temps, Facebook semblait de plus en plus intéressé par Titan Aerospace, mais c'est finalement la firme de Mountain View qui a décroché le gros lot. Une information divulguée par le Wall Street Journal. En quelques mots, cette start-up installée au Nouveau Mexique (États-Unis) est spécialisée dans la fabrication de drones à même de voler jusqu'à 20 kilomètres au-dessus de la mer en autonomie. La particularité de ces appareils est de disposer de panneaux solaires amenant théoriquement l'autonomie à 5 ans.
En pratique, Titan Aerospace conçoit des drones divers : le plus petit modèle, baptisé Solara 50, est équipé d'ailes de 50 mètres d'envergure (pour un total de 3 000 panneaux solaires développant une énergie de 7 kW d'électricité) et pèse 160 kg. En outre, celui-ci peut embarquer à son bord un peu plus de 30 kg de matériel, voler à 104 km/h et survoler 4 millions de kilomètres. À noter qu'en parallèle de l'énergie provenant du soleil, ces drones sont équipés d'une batterie pour décoller de nuit.
Une acquisition à plus de 60 millions de dollars
Si aucun prix n'a été annoncé de manière officielle au sujet de l'acquisition de Titan Aerospace, le montant qu'avait proposé Facebook s'élevait à 60 millions de dollars (soit environ 43 millions d'euros). Nul doute, donc, que Google a dû se montrer légèrement plus généreux pour emporter la bataille. Un porte-parole de la firme de Mountain View a indiqué que même si les satellites atmosphériques en sont encore aujourd'hui à leurs balbutiements, ils pourraient néanmoins offrir un accès Internet à plusieurs millions de personnes, tout en aidant à résoudre des problèmes en cas de désastres naturels ou de problèmes environnementaux.
Résultat, ce rachat devrait potentiellement déboucher sur de nombreux services, en aidant par exemple les satellites spatiaux à cartographier la Terre en prenant des clichés pour Google Maps ou en servant de relais pour fournir une connexion Internet dans les endroits non desservis. Affaire à suivre.
Sources : lefigaro, 01net, leparisien