Après avoir déclaré un risque “modéré” de grippe aviaire le 17 novembre, le ministère de l’Agriculture a décidé la semaine dernière de relever le niveau de risque à “élevé”. Cette décision a été prise en raison de la propagation en Europe du H5N8, une forme hautement pathogène du virus.
Des foyers de grippe aviaire ont été identifiés dans de nombreux pays européens comme l’Autriche, l’Allemagne, la Croatie, la Suisse, la Pologne, le Danemark ou la Hongrie. Le risque de contamination vient des oiseaux migrateurs, particulièrement actifs en cette période de l’année.
Des cas identifiés en France
Le ministère de l’Agriculture craint le pire avec les nombreux cas relevés sur tout le territoire. En effet, des canards sauvages identifiés dans le Pas-de-Calais et un goéland localisé en Haute-Savoie sont porteurs du virus. Des élevages de canards situés dans le sud-ouest sont également touchés. Jusqu’à maintenant, sept élevages sont officiellement déclarés touchés par la grippe aviaire.
Des mesures drastiques
Dans le souci de limiter la propagation du virus, le ministère a pris différentes mesures préventives. Ainsi, les éleveurs sont obligés d’installer des filets dans les fermes afin d’éviter tout contact avec les oiseaux migrateurs. D’autre part, les rassemblements de volailles vivantes sont désormais interdits.
Un virus inoffensif pour l’homme
Même si la propagation du virus de la grippe aviaire inquiète au plus haut point, il est considéré comme inoffensif pour l’homme. D’ailleurs, aucun cas de contamination humaine n’a été recensé depuis que ce virus est apparu en Asie et en Europe. Malgré tout, l’exportation du foie gras est interdite en dehors de l’Union européenne pour éviter la diffusion de la maladie dans d’autres pays.
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