Nouveau site internet à s'avancer dans le secteur des services de réseautage social, Happier est un réseau social dédié au partage de la bonne humeur et de la joie de vivre. Objectif annoncé par ce nouvel acteur : créer une nouvelle niche parmi les personnes optimistes.
Il n'est pas rare, tandis que vous procrastinez sur Facebook, Twitter ou tout autre réseau social, de tomber sur des publications quelque peu déprimantes. Il peut s'agir d'une amie ou d'un proche dépressif qui vient de se faire plaquer ou encore d'une page d'actualité évoquant des conflits belliqueux. À tel point que ces réseaux sociaux ont tendance à dégager, chacun à leur manière, des pensées négatives. Bien conscient de ce phénomène, une équipe de développeurs a fondé le site internet Happier, où chacune des publications postées est censée être positive et enjouée.
Une bonne stratégie ?
D'un point de vue stratégie, l'idée est assez intéressante. Lancer un nouveau réseau social suppose en effet d'identifier une niche bien spécifique, à l'instar de dronestagr.am, une plateforme destinée aux passionnés de drones et de photos aériennes. En ce sens, Happier cible bien les personnes fatiguées de toujours apercevoir les mêmes statuts Facebook démoralisants.
D'où vient Happier ?
Lancé par une start-up américaine basée à Boston, Happier a non seulement pour objectif de rendre heureux, mais par la même occasion de rallonger l'espérance de vie des utilisateurs – rappelons que le stress et la déprime accentuent les risques de maladies cardiovasculaires. Pour l'heure, le site du réseau est en version béta et ne comporte pas de publicités. Contrairement au bouton "Share" habituel, Happier arbore un "Share happy". À noter qu'une version iOS est d'ores et déjà disponible (à télécharger ici).
Un mix entre plusieurs réseaux sociaux connus
Côté interface, la présentation ressemble à un mélange de Facebook, de Tumblr et de Pinterest, le trop-plein de fonctionnalités en moins.
Pour l'heure, pas moins d'1 million de "bons moments" ont déjà fait l'objet d'un partage. Les utilisateurs sont majoritairement composés d'anglophones, la co-fondatrice du service Nataly Kogan étant bien décidé à conquérir dans un premier temps le marché américain.
À la question de savoir si les publications de messages déprimants feront l'objet d'une censure sur Happier, la co-fondatrice a répondu que ce ne serait pas nécessaire, dans la mesure où les rares messages "unhappy" n'obtiennent pas de réponse de la part de la communauté d'utilisateurs.