Vendredi 14 octobre, le huitième volet de la saga de J. K. Rowling a débarqué dans les librairies françaises. “Harry Potter et l’Enfant maudit“ relate l’aventure de l’héritier du célèbre sorcier à lunettes.
Ecrit par J. K. Rowling en collaboration avec le dramaturge Jack Thorne et le metteur en scène John Tiffany, “Harry Potter et l’Enfant maudit“ est en réalité une pièce de théâtre. Elle a été déclinée dans un livre présentant un format narratif - jusqu’ici inédit dans la saga.
Retour dans l’univers de la sorcellerie
L’intrigue reprend là où s’achevait “Harry Potter et les Reliques de la mort“. Vingt-deux ans après la mort de Voldemort, le deuxième fils de Harry Potter, Albus Severus, s’apprête à faire son entrée à Poudlard. Il sympathise avec Scorpius Malefoy, le fils de Drago, ce qui vient s’ajouter aux sujets de discorde avec son père - avec lequel il a une relation compliquée. Par ailleurs, le jeune sorcier ne parvient pas à trouver sa place à l’école de sorcellerie et se met rapidement à la détester. S’ensuit alors une quête réservant au lecteur d’habiles rebondissements.
Une suite sujette à polémique
“Harry Potter et l’Enfant maudit“ réserve aux fans une lecture fluide et quelques clins d’œil aux précédents volumes. L’histoire tient le lecteur en haleine durant 330 pages en misant sur la carte de la nostalgie. L'influence de Jack Thorne se ressent à travers le script : en tentant d'offrir une suite à la saga dont il est un grand fan, le dramaturge a construit une intrigue à la fois ambitieuse et conservatrice. Cependant, le retour de certains personnages emblématiques relève plus du fan-service que du déroulement logique de l’histoire, dans la mesure où ils ne tiennent qu’un rôle anecdotique dans sa progression.
Sources : lemonde.fr, lefigaro.fr