Une étude récemment publiée en Autriche indique que le meilleur ami de l’Homme pourrait bien détecter la formation de cancers grâce à son odorat. Une bonne nouvelle tant pour les professionnels de la santé que pour les amis des bêtes.
Fidèle, affectueux, empathique… mais aussi doué d’un flair hors du commun, le chien pourrait bien être utilisé dans d’autres secteurs que la douane ou la police. Une étude autrichienne réalisée avec 120 échantillons d’haleine humaine vient de démontrer la perspicacité de ce sens canin : 70 % de réussite est imputable à ces talentueux animaux. Ces derniers sont en effet parvenus à détecter la plupart des échantillons des personnes atteintes d’un cancer du poumon.
Bientôt des chiens infirmiers ?
Un nouvel espoir naît dans la prévention de cette maladie qui touche de plus en plus d’individus depuis une poignée d’années. Les auteurs de l’étude, motivés par ce succès, comptent tenter de nouveau l’expérience. Celle-ci serait identique mais elle durerait deux ans et confronterait ces canidés à 1 200 échantillons d’haleine. L’objectif serait de connaître alors tout le potentiel canin de détection des dysfonctionnements et maux de l’organisme humain. Ces acolytes universels pourraient alors inspirer la création d’un nez électronique capable de détecter toutes ces anomalies. Pas de précipitation, celui-ci relève encore pour l’instant du domaine de la science-fiction, même si les italiens s’y intéressent également. Le chien serait-il un domaine d’avenir pour la science ?