Loisir à la mode, le pilotage de drone fait de plus en plus d’adeptes. Si près de 300 000 appareils ont été vendus l’année dernière, les prévisions tablent sur au moins 200 000 ventes rien que pour le mois de décembre 2016.
Se déclinant sou forme de quadricoptère, d’avion miniature ou d’oiseau mécanique, le drone fait fureur. Le télépilotage intéresse aujourd’hui aussi bien les particuliers que les professionnels. Quelques règles sont toutefois à respecter concernant son usage.
Les zones interdites
La nouvelle règlementation en vigueur depuis octobre dernier interdit l’usage des drones civils dans les zones peuplées, mais aussi sur des zones sensibles à l’exemple des centrales nucléaires, des sites militaires, des bâtiments officiels et des aérodromes. Le survol de ces zones interdites, même accidentel, est passible d’une amende de 15 000 à 45 000 euros et d’une peine de prison de 6 mois à 1 an. Pour éviter les mauvaises surprises, consultez la carte des zones interdites établie par la DGAC et l’IGN.
Le poids
Le poids des drones de loisir est limité à 800 grammes. Si votre appareil dépasse ce seuil, vous devez l’enregistrer auprès de la direction générale de l’Aviation civile ou DGAC. Les objets volants de plus de 25 kg doivent être équipés d’un dispositif de signalement électronique et lumineux et faire l’objet d’une immatriculation.
Les règles à observer en vol
Votre drone de loisir n’est pas autorisé à monter à plus de 150 m du sol. En outre, vous devrez le tenir à au moins 30 m des êtres vivants. Vous devrez également l’avoir sous les yeux et la distance entre vous et votre appareil ne doit pas dépasser 200 mètres. Par ailleurs, faites attention à ne pas filmer vos voisins sans leur autorisation. Autrement, ceux-ci pourront porter plainte pour atteinte à la vie privée en vertu de l’article 9 du Code civil.