Aujourd'hui, nombreux sont les arrondissements parisiens à renfermer parfois plus d'un tiers de résidences secondaires. Raison pour laquelle Ian Brossat, président du groupe FG/PCF à Paris vient de proposer de taxer plus sévèrement les propriétaires.
Alors que Cécile Duflot – qui s'est dernièrement engagée à "remettre sur le marché les logements vacants" – s'apprête mercredi à annoncer des mesures visant à encadrer les loyers et faciliter l'accès à la location, les résidences secondaires pourraient à leur tour devenir un sujet prioritaire.
Près de 90 000 logements non occupés
D'après une étude menée par l'Institut national de statistique et des études économiques (Insee), 14,27 % des habitations parisiennes étaient des résidences secondaires, des logements vacants ou occasionnels en 2009. Une proportion considérable qui représente quelque 87 364 logements non-occupés, comme le souligne Ian Brossat, président du groupe communiste au Conseil de Paris.
Pire : quatre arrondissements comptent un tiers de résidences secondaires. Brossat a par ailleurs ajouté que "Paris n'a pas vocation à accueillir tous les riches spéculateurs de la planète" et qu'il "faut les inciter à vendre ou louer leurs biens aux Parisiens".
Quatre arrondissements sur la sellette
Pour rendre possible ces ventes ou locations, le jeune élu entend bien, au prochain Conseil de Paris du 8 et 9 juillet, proposer de doubler les taxes d'habitation pour les propriétaires des résidences secondaires. Un dispositif qui concernerait donc fortement les arrondissements les mieux lotis de la capitale, à l'instar du 1er arrondissement (26,82 % de logements inoccupés), le 4ème (28,28 %), le 6ème (28,11 %) et le 8ème (29,09 %).
Sources : Insee, Data Publica