Les derniers chiffres du secteur de l'immobilier montrent que les Français sont actuellement peu nombreux à plébisciter les crédits immobiliers. Les taux ont pourtant rarement été aussi engageants si l'on se réfère aux études publiées dernièrement par l'Observatoire Crédit Logement/CSA.
Alors que 30 % des banques n'avaient pas hésité à baisser leurs taux sur l'ensemble des durées de prêt en octobre, elles sont désormais 60 % en novembre. À la relative stabilité des taux du mois d'octobre succède donc un véritable affaissement en novembre, en partie du au recul de la demande de crédit. Aujourd'hui, pas moins de 60 % des banques proposent ainsi des taux inférieurs à 3,60 % sur 20 ans. Un acheteur peut désormais compter sur un taux moyen de 3,58 % sur 20 ans, contre 3,61 % en octobre. À l'heure où les ventes de biens immobiliers semblent presque paralysées, de tels taux pourraient s'avérer intéressants, à condition toutefois de trouver un compromis avec les vendeurs qui ne sont pas souvent disposés à baisser leurs prix.
Est-ce le moment idéal pour renégocier ?
Dans une telle conjoncture, les demandes de renégociation sont légions. Les courtiers immobiliers (meilleurtaux.com, AB Courtage, etc.) indiquent d'ailleurs que les demandes de rachats de crédit sont aujourd'hui trois fois plus nombreuses qu'à l'accoutumée. Si une bonne partie des crédits souscrits en 2008-2009 ont d'ores et déjà été renégociés, certains plus récents ont tout intérêt à l'être. Beaucoup de clients l'oublient mais il est tout à fait possible de renégocier un crédit souscrit récemment. Par exemple, la renégociation d'un prêt signé en 2011 pourrait tout à fait déboucher sur une potentielle économie pour l'emprunteur.