Qu'importe l'immobilisme du secteur de l'immobilier, certaines villes voient contre toute attente leurs prix s'envoler, comme le révèlent les chiffres publiés par les Notaires de France.
D'après les chiffres des prix de l'immobilier relevés par les Notaires de France, les cinq plus fortes hausses observées sur un an au deuxième trimestre 2012 se situent dans les villes de Bayonne (+ 11,3 %), Lille (+ 8,8 %), Bordeaux (+ 7,8 %), Poitiers (+ 5,1 %) et Tours (+ 4,2 %) pour les appartements anciens. Les augmentations les plus significatives dans les maisons anciennes sont pour leur part localisées dans les villes de Nîmes (+ 16,4 %), Chartres (+ 10,5 %), Montauban (+ 9,4 %), Limoges (+ 7 %) et Châteauroux (+ 8,6 %).
Des disparités importantes selon les régions
Attention toutefois, ces données doivent être relativisées car elles masquent des différences importantes entre régions. Ainsi, la façade ouest de l'hexagone résiste bien mieux – c'est notamment le cas de Bayonne, Bordeaux et Poitiers, qui sont une fois encore en hausse d'une année sur l'autre - que la partie est. Par ailleurs, il faut savoir que les transactions analysées par les Notaires de France concernent les transactions déjà effectuées. Or, ces dernières ont baissé de 15 à 20 % en un an sur l'ensemble du territoire.
Une stabilisation prévue en 2013
D'ici la fin de l'année 2012 et le début de 2013, les Notaires de France anticipent "une stabilisation des prix ou une très légère variation" pour Paris et l'Île de France, mais également "pour les grandes villes dynamiques de Province". Une tournure qui devrait perdurer tout au long de l'année 2013. Néanmoins, les zones les moins actives devraient subir une baisse de 10 % d'ici à la fin de l'année 2013.