À partir du 1er juillet prochain, les voitures mises en circulation avant 1997, jugées trop polluantes, ne pourront plus circuler dans la capitale. Cette décision a été prise en février 2005 par le conseil de Paris.
D’après la mairie de Paris, cette mesure est conforme à la loi de Transition énergétique adoptée en 2015 pour préserver la qualité de l’air. La pollution atmosphérique dans la capitale est en effet telle qu’elle réduit l’espérance de vie des habitants de 6 à 9 mois.
Les véhicules concernés
Si une mesure similaire a été prise l’année dernière à l’encontre des poids lourds, des bus et des cars mis en circulation avant 2001, désormais ce sont les véhicules particuliers immatriculés avant le 1er janvier 1997 et les utilitaires légers antérieurs au 1er octobre 1997 qui sont concernés. Les deux roues ayant reçu leur carte grise avant le 1er juin 1999 sont également dans la même situation. En tout, près de 10% du parc automobile parisien est concerné.
L’application de cette mesure
À partir du 1er juillet, ces véhicules seront bannis de la capitale durant la semaine, de 8 à 20 heures. Les contrôles seront effectifs à partir du 1er octobre et les contrevenants seront contraints de payer une amende de 35 euros. À partir du 1er janvier 2017, le montant de l’amende sera de 68 euros pour les véhicules particuliers et de 135 euros pour les poids lourds.
Notez que les véhicules mis en circulation avant 1997 n’auront plus de vignette. Ce système de vignette permettra aussi de restreindre l’accès à certaines zones aux véhicules les moins polluants lors des pics de pollution.
Des mesures d’accompagnement
Loin de faire l’unanimité, cette décision de la mairie de Paris a suscité l’indignation de l’association 40 Millions d’automobilistes. Cette dernière a jugé utile de lancer une action collective en justice pour indemniser les automobilistes concernés. De son côté, la mairie de la capitale propose aux personnes concernées une réduction de 50% sur les abonnements Autolib’. La mairie leur offre également un an de pass Velib’ ou Navigo ou une aide de 400 euros s’ils désirent acheter un vélo.