Internet a révolutionné nos modes de vie et tout particulièrement notre accès à l'information et au savoir. Grâce au web, faire ses courses devient plus facile et communiquer avec ses proches se relève être un jeu d’enfant. Toutefois, surfer sur Internet n’est pas sans conséquence sur l’environnement. Comment faire pour respecter la planète, quand on surfe le web ?
Près de 204 millions de courriels sont échangés chaque minute sur Internet. Plus de 4 millions de requêtes sont aussi recensées durant ce laps de temps, rien que sur Google. Sur le plan énergétique cette activité coute chère à la planète. Heureusement, quelques bonnes pratiques permettent de réduire l’impact de nos actions sur le web.
Supprimer les emails inutiles
D’après l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie ou ADEME, il suffit que chaque utilisateur envoie 33 courriels de 1 Mo par jour à 2 destinataires pour générer 180 kg de CO₂, soit l’équivalent de l’émission d’une voiture sur 1 000 km. En outre, chaque courriel échangé consomme des matières premières. Ainsi, l’envoi d’un email consomme environ 7,5 g d’équivalent de fer, soit la taille d’une pièce de 1 euro. Si chaque français supprimait 50 emails de sa boîte de réception, l’économie d’énergie réalisée permettrait d’éclairer la Tour Eiffel durant 42 ans.
Limiter les copies
Réduire le nombre de destinataires d’un email permettrait de limiter son impact écologique. En effet, un courriel envoyé 10 fois aura 4 fois plus d’impact sur l’environnement. Il est donc conseillé de bien réfléchir sur l’utilité de mettre en copie plusieurs utilisateurs avant d’envoyer son email.
Filtrer les spams
Environ 80 % des emails transférés sur Internet sont des spams. Ils encombrent inutilement la boîte de réception et leur stockage consomme de l’énergie. L’installation d’un antispam est donc souhaitable pour préserver l’environnement.
Enregistrer les adresses fréquemment recherchées
D’après les derniers chiffres publiés par l’ADEME en 2014, chaque internaute français est à l’origine de 949 requêtes par an sur le web. L’émission de CO₂ atteindrait 287 600 tonnes, soit l’équivalent d’un trajet de 1,5 million de km en voiture. La meilleure astuce serait d’enregistrer les sites les plus fréquentés dans une liste de favoris. L’émission de CO₂ serait ainsi divisée par 4.
Utiliser les bons mots-clés
Être précis dans ses recherches permet d’obtenir rapidement le bon résultat et de réduire ainsi la consommation de matières premières. En effet, cliquer sur un seul site au lieu de cinq réduit la consommation de l’équivalent de fer à 0,3 g au lieu de 5,5 g.
Sources : madeinmarseille.net, blog.nordnet.com, superfutur.org