Le compositeur des bandes originales des films Titanic ou encore Braveheart est décédé lundi dans le crash de son avion. Il était âgé de 61 ans.
Personne ou presque ne connaissait jusqu’à présent son visage. Pourtant, ses musiques ont été nombreuses à vous trotter dans la tête. À l’âge de 61 ans, James Horner est mort lundi 22 juin dans le crash de son avion privé, aux abords de la ville de Santa Barbara, en Californie. Une information rapportée par le Hollywood Reporter.
Sans prétendre à l’aura d’un John Williams ou d’un Jerry Goldsmith, James Horner avait toutefois très vite compté parmi les compositeurs les plus incontournables du cinéma. Dès 1986, celui-ci collabora avec James Cameron pour Aliens. L’année suivante, il obtint sa première nomination aux Oscars dans la catégorie meilleure musique pour ce long métrage, sans compter une nomination pour la meilleure chanson originale avec Fievel et le nouveau monde.
À noter que si Horner avait à l’époque qualifié sa collaboration avec Cameron de "cauchemardesque", il réitèrera néanmoins quelques années plus tard l’expérience avec Titanic (oscar de la meilleure bande originale et oscar de la meilleure chanson en 1998) et Avatar (dixième nomination aux oscars).
De Willow à Jumanji en passant par Le Nom de la rose
Discret mais brillant, James Horner aura tissé une carrière des plus éclectiques, explorant aussi bien l’univers de la fantasy du Willow de Ron Howard que le dessin animé Fievel et le Nouveau Monde, la schizophrénie d’Un homme d’exception ou le mystère du Nom de la rose de Jean-Jacques Annaud. Sans oublier une appétence pour les films Fantastique pour enfants tels que Jumanji, Le Grinch ou Casper.
Passionné de musique classique, James Horner avait adjoint de nombreux extraits de ses compositeurs fétiches à ses compositions. Il utilisa notamment des pièces de Dmitri Chostakovich ou encore de Serge Prokofiev. Enfin, quelques motifs clés étaient reconnaissables dans son travail, à l’instar du "Danger motif", quelques notes que l’on retrouva un peu partout dans son travail.
Sources : hollywoodreporter, ecrannoir, lemonde