Apparus dans les années 1970 à New York à l’initiative de Liz Christy, les jardins partagés gagnent aujourd’hui les grandes villes françaises. Ces jardins communautaires sont gérés conjointement par les habitants des quartiers où ils sont implantés.
Les jardins partagés sont cultivés par les habitants de leur quartier d’implantation dans l’objectif de fournir gratuitement des denrées consommables. Ils sont aujourd’hui nombreux, aussi bien en France que dans d’autres pays.
Des plantes partout
Depuis la création du Liz Christy Garden en 1973 à New York, de nombreux jardins partagés ont vu le jour à travers le monde. De Paris à New York, en passant par Lille, Montréal, Tokyo ou Berlin, plusieurs grandes villes ont vu leurs terrains vagues se transformer en jardins. Pour information, la Grosse Pomme en compte actuellement des milliers contre une centaine à Paris. La mairie de la capitale a établi une carte répertoriant tous les jardins partagés disponibles sur son territoire.
Des jardins écologiques
Pour créer un jardin partagé à Paris, une association doit signer la charte Main Verte établie par la mairie. Elle accepte ainsi d’entamer une démarche participative, de créer des liens sociaux et de cultiver l’espace dans le respect de l’environnement. En effet, le programme Main Verte de la mairie de Paris impose des normes à respecter en échange de la protection de la ville. D’ailleurs, le choix des végétaux adaptés au sol, la prohibition des engrais chimiques et des pesticides, ainsi que l’utilisation des eaux de pluie récupérées constituent des valeurs communes à tous les jardins communautaires.
Des lieux d’échange
Les jardins partagés constituent non seulement des potagers pour les habitants, mais aussi des lieux d’échange. Enfants et adultes y apprennent la botanique. Certains jardins communautaires prévoient même des espaces pour les projets pédagogiques des écoles du voisinage. Certaines associations assurant la gestion des jardins partagés y organisent des évènements culturels, voire des repas de quartier.