Cette année, le 21 décembre, faites l’amour, pas la guerre. La Journée de l’orgasme propose de décortiquer l’origine et les mystères du septième ciel pour augmenter la dose mondiale d’endorphine.
Genèse d’une idée jouissive
Initiée en 2006 par les fondateurs de l’association Global Orgasm for Peace, la Journée mondiale de l'orgasme part du postulat qu’un nombre important de pensées positives, combiné à l’endorphine d’un plaisir sexuel simultané, pourrait modifier le champ d’énergie de la Terre. Et par conséquent diminuer les comportements violents et dangereux.
Se replonger dans l’orgasme
La journée mondiale de l’orgasme permet, en institutionnalisant le paroxysme du plaisir charnel, de nous replonger dans nos glorieux cours de biologie et de décortiquer le pourquoi du comment de l'orgasme. Du point de vue éthymologique, le terme orgasme provient du grec « orga » qui signifie tout simplement « être rempli d’ardeur ». Du point de vue physique, l’orgasme survient brutalement à la suite d’une période d’excitation intense provoqué par l’activité sexuelle et la stimulation sensorielle. Au niveau physiologique, l’orgasme désigne une série de paliers physiques comme des contractions vaginales, une augmentation du rythme cardiaque et l’éjaculation. Au niveau biologique, l’orgasme permet notamment au cerveau de sécréter de la dopamine et de l’endorphine, les hormones du plaisir.
Lever les tabous
En mettant l’orgasme sur le devant la scène, la Journée mondiale permet également d’aborder et de lever le tabou sur les troubles sexuels comme l'anorgasmie. Le phénomène, désignant l’incapacité ponctuelle ou chronique à atteindre l’orgasme, est fréquent chez les femmes. Souvent dénuée d’explication pathologique, l’anorgasmie relève de la complexité du corps féminin et du mythe de l’orgasme vaginal. Chez la femme, le plaisir ultime survient plus facilement par la stimulation clitoridienne, que par le rapport vaginal – le vagin étant, contrairement au pénis, très peu innervé, c’est-à-dire pourvu de nerfs. Pour remédier à l’anorgasmie, il convient avant toute chose de dédramatiser, et de laisser l’orgasme de côté. S’il représente le point d’orgue de l’activité sexuelle, il n’est pas garant du plaisir ressenti pendant l’acte.
Différentes manières de jouir
Il n’existe pas une, mais bien différentes manières de jouir pleinement en dehors de l’acte physique. Annie Sprinkle, une ancienne actrice porno et docteure en sexualité humaine, a déterminé que la femme peut jouir durant son sommeil. Cette jouissance est déclenchée par la seule force de l’imagination, et donc sans aucune stimulation physique. L’orgasme cérébral peut également arriver en état d’éveil. Fondé sur l’éveil des sens, le tantrisme utilise différentes méthodes de respiration et de méditation pour augmenter la stimulation corporelle et étendre les zones érogènes. Dans une autre veine, le coregasme désigne l’atteinte de l’orgasme par la stimulation de l’effort physique (sport intense)... De quoi profiter pleinement des [ré)jouissances du solstice d'hiver.
Bonus : les mystères de l'orgasme féminin décryptés dans cette vidéo Pratiks !
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