Face aux enjeux du développement durable et de la protection de l’environnement, l’économie collaborative tend aujourd’hui à se développer. Des entreprises comme Uber, Koolicar ou Airbnb gagnent du terrain pour promouvoir un mode de consommation basé sur le partage.
À l’heure actuelle, la consommation atteint un niveau si élevé que les ressources ne suffisent plus à satisfaire les besoins. D’un autre côté, la surconsommation entraîne un gâchis qui pourrait pourtant être évité.
Une consommation responsable
Le développement économique n’a pas que des effets positifs. En effet, il entraîne une surconsommation particulièrement dommageable pour l’environnement. À titre d’exemple, le continent européen compterait aujourd’hui entre 5 et 7 voitures pour 10 habitants. Pourtant, ces véhicules seraient à l’arrêt la plupart du temps. De plus, la majorité de ces voitures ne transporteraient qu’une seule personne lorsqu’elles sont en circulation. Pour exploiter ce potentiel, des entreprises centrées sur le partage et le covoiturage à l’instar d’Uber et de Blablacar ont vu le jour. Pour les personnes ne voulant justement pas acheter de voiture, l'autopartage est la solution.
Un modèle d’avenir
L’économie collaborative s’étend aujourd’hui à d’autres domaines que le transport. Ainsi, des plateformes spécialisées proposent leurs services afin de promouvoir le partage. Airbnb permet aux particuliers de louer leur logement, Poshmark de louer des vêtements et Yeloha de partager l’énergie solaire. D’après les prévisions de Pricewaterhouse Coopers, l’économie collaborative connaîtrait une croissance de l’ordre de 2 100% d’ici 2025. Le marché, évalué en 2015 à 15 milliards de dollars, pourrait générer en 2025 plus de 335 milliards de dollars de revenus. Ces prévisions correspondent à une croissance moyenne de 25% par an. Selon PwC, la croissance atteindrait 60% dans certains secteurs comme la finance.
Une règlementation en évolution
Face au développement de l’économie collaborative, les lois évoluent afin de mieux encadrer les activités des prestataires pour ne pas léser les professionnels. Il s’agissait notamment de la base du différend entre les artisans taxis et les chauffeurs VTC. Désormais, ces derniers paient la TVA et des charges sociales. En 2015, l’Union européenne a décidé de réglementer l’utilisation d’Airbnb afin de protéger les hôteliers professionnels. Ainsi, un particulier ne peut louer son logement plus de 2 mois par an. La loi des finances 2015 oblige également le site de réservation à collecter des taxes auprès de ses membres.
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