La fête d’Halloween approche à grands pas. Avec elle vient l’envie d’explorer des lieux macabres et des maisons hantées. La France regorge de sites abandonnés qui servaient autrefois de demeures, d’hôpitaux et bien d’autres. Au fil des années, visiter ces endroits délaissés est devenu une véritable tendance. Cette activité a été baptisée “Urbex” et attire de nombreux adeptes, des simples curieux aux photographes professionnels.
Dans les parcs d’attractions, les maisons hantées ont le vent en poupe. Les vraies maisons abandonnées à la réputation douteuse le sont encore davantage. Avec la pratique de l’urbex, tous les sites laissés à l’abandon deviennent des terrains d’aventures uniques. Amateurs de sensations fortes curieux de découvrir des sites inexplorés ou à la recherche du décor parfait pour une photo d’Halloween ? Zoom sur l’urbex, la tendance du moment.
L’urbex, une activité en pleine croissance
Apparu au début des années 90, l’urbex est une pratique qui consiste à visiter des lieux abandonnés. Son nom est issu de la contraction de “urban exploration” (exploration urbaine, en français). Cette activité est principalement prisée par les photographes en mal de la photo idéale. En effet, les endroits abandonnés, qu’il s’agisse d’un ancien château, d’un métro condamné, d’une usine désaffectée ou même d’un chantier inachevé, sont souvent pleins de surprises. En outre, jouer les Indiana Jones urbains permet de se plonger dans un passé souvent palpitant, de se frotter à l’inconnu et, parfois, d’avoir une belle frayeur. Si certains préfèrent transformer leur intérieur en maison hantée, d’autres préfèrent en chercher une vraie !
Les intérêts de l’urbex
Avec le temps, les adeptes de l’urbex se sont multipliés en Europe et dans le monde entier. En France, ce ne sont pas les sites abandonnés qui manquent. La région parisienne et le Nord-Pas-De-Calais sont particulièrement propices à cette pratique. L’urbex attire surtout par son côté “aventure dans un monde inexploré”. Le décor singulier de chaque site constitue également une bonne raison de s’y adonner. Pour certains, l’appel du danger et de l’interdit domine. En effet, pénétrer sur un site, bien qu’il soit abandonné, est prohibé par la loi et considéré comme une effraction. Cela n’empêche pas pour autant les passionnés d’explorer. Il s’agirait même d’un défi à relever. De plus, chaque décor vaut souvent le détour. Pour les moins téméraires, le camping tout confort reste ouvert.
Quelques précautions à prendre
S’adonner à l’urbex requiert une bonne préparation pour éviter les mauvaises surprises. Sachant qu’un lieu abandonné est un véritable concentré de danger (effondrement, explosion, inondation), la prudence est de mise. Une fois l’endroit cible repéré, tâche assez laborieuse, il faut savoir que l’entrée ne doit pas être forcée. De plus, il est important de tout laisser tel quel, de ne rien toucher, de ne rien vandaliser et surtout de garder l’endroit secret. Comme les incidents sont imprévisibles, autant garder son téléphone sur soi. Les kits de secours, incluant une lampe frontale, ne sont pas de trop. Enfin, l’urbex est une aventure qui se vit à deux ou à plusieurs, jamais seul. Autrement, les randonnées en France sont toujours une bonne idée.