La fraude dans les transports : ce qui vous attend

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Train, métro : ce qui vous attend en cas de fraude
Train, métro : ce qui vous attend en cas de fraude

Face à la recrudescence des fraudes dans les transports en commun, la RATP et la SNCF ont pris de nouvelles mesures applicables depuis le 1er octobre. Le montant des amendes a notamment été revu à la hausse pour décourager les fraudeurs.

Les affiches placardées dans toutes les stations de métro d’Île-de-France donnent le ton. Désormais, s’enfuir lors d’un contrôle est passible d’une peine de 2 mois de prison assortie d’une amende pouvant atteindre 7 500 euros.

Des pertes colossales

D’après la RATP, le manque à gagner dû à la fraude pèse environ 171 millions d’euros par an. Près de 1,45 million d’infractions sont ainsi recensées et 925 000 PV dressés. 36% des amendes sont payées immédiatement et rapportent 20 millions d’euros. En revanche, le taux de recouvrement des PV restants s’élève à 15%, soit 7 millions d’euros.

À la SNCF, la perte théorique s’élève à près de 63 millions d’euros par an. D’après Alain Krakovitch, son directeur général, cette somme équivaut au prix de 6 trains neufs. Ce dernier est déterminé à éradiquer le "saute-mouton", cette mauvaise habitude consistant à sauter par-dessus le portique.

Des amendes plus chères

La RATP et la SNCF espèrent décourager les fraudeurs en augmentant le montant des amendes. Ainsi, toute personne empruntant le métro avec un titre de transport non valable sera sanctionnée d’une amende de 35 euros au lieu de 33 euros. L’usage d’un billet non composté implique également une amende de 50 euros.

L’amende coûtera plus cher pour ceux qui empruntent les trains de la SNCF Transilien avec un titre de transport qui ne leur appartient pas, passant de 50 à 70 euros. Les fraudeurs qui choisissent de ne pas payer sur place devront s’acquitter d’un frais de dossier de 50 euros supplémentaires et non plus de 30 euros.

Des mesures plus sévères

La loi Savary votée en mars dernier stipule que les fraudeurs devront présenter une pièce d’identité lors des contrôles. En l’absence de document d’identité, ils pourront être retenus durant 4 heures. Cette loi interdit également la “mutuelle de fraudeurs” permettant à ces derniers de payer leurs amendes en s’acquittant d’une cotisation de quelques euros par mois. Enfin, donner une fausse adresse lors d’un contrôle est passible de 2 mois d’emprisonnement et d’une amende de 3 750 euros.

Sources : lci.fr, huffingtonpost.fr, 20minutes.fr

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