Une envie d’indépendance ? De travailler pour soi et non pour les autres ? Beaucoup rêvent de posséder leur propre entreprise sans toujours savoir par où commencer. Devenir micro-entrepreneur est la meilleure façon de se lancer dans l’aventure. Le marché regorge d’activités exploitables dans lesquelles il est possible de fonder son entreprise individuelle. Pour ce faire, il suffit de suivre certaines étapes rendues plus simples grâce à Internet.
Comme activité principale ou simple source de revenus complémentaires pour arrondir les fins de mois, la micro-entreprise est ouverte à tous. Motivation, volonté et compétence dans le domaine choisi sont les principales armes dont il faut s’équiper. Autrement, une série de démarches est à réaliser afin d’acquérir le titre de micro-entrepreneur. Zoom sur les grandes lignes.
Un micro-entrepreneur, définition du statut
Connu sous le nom d’auto-entrepreneur avant le changement survenu en janvier 2016, le micro-entrepreneur est une personne à la tête d’une entreprise individuelle. Cette dernière est régie par le régime fiscal de la micro-entreprise soumis à des démarches de création et de gestion simplifiées. Concrètement, toute personne majeure est libre de devenir micro-entrepreneur, que ce soit un étudiant, un retraité, un salarié ou un fonctionnaire. Le choix de l’activité pour micro-entreprendre est très souple (artisanat, commerce, profession libérale), mais demeure incompatible avec certaines situations. En outre, la micro-entreprise a l’avantage de bénéficier d’une fiscalité allégée en plus des protections sociales habituelles.
Créer sa micro-entreprise
Une fois le domaine défini, il ne reste plus qu’à entamer les démarches pour légaliser l’entreprise. Depuis le 2 septembre 2019, tout se fait en ligne, à commencer par la déclaration du début d’activité sur le site de l’URSSAF. Ensuite, vient l’étape de l’immatriculation de la micro-entreprise. En fonction de l’activité choisie, le micro-entrepreneur en devenir doit s’immatriculer au RCS (pour les commerçants) ou au RM (pour les artisans). Cette démarche est entièrement gratuite. Une fois fait, les artisans qui se lançaient dans la micro-entreprise devaient obligatoirement passer par le SPI (Stage de Préparation à l’Installation), moyennant 250 € de frais. Toutefois, cette partie a été rendue facultative par la loi Pacte du 22 mai 2019. En outre, bénéficier d’une aide financière pour la création d’entreprise est possible en cas de blocage.
Autres obligations du micro-entrepreneur
Avant de créer son entreprise, il est nécessaire de se poser certaines questions. Nul ne peut se lancer dans un domaine en particulier sans la moindre qualification. Pour devenir micro-entrepreneur, il est requis de disposer d’une expérience professionnelle, surtout dans les activités réglementées (coiffure, esthétique, bâtiment, auto). La chambre des métiers et de l’artisanat peut fournir davantage d’informations si nécessaire. Dans certains cas, la souscription à une assurance professionnelle est de mise, notamment pour les métiers du bâtiment. Enfin, la micro-entreprise doit disposer de son propre compte bancaire, qu’il soit particulier ou professionnel.