Les "directeurs du bonheur" (ou CHO : Chief Happiness Officers) font leur entrée dans les entreprises françaises, pour assurer l’épanouissement au travail du personnel. Focus sur un métier d’avenir.
Le bonheur et les performances
Il existe une indiscutable corrélation (assorties de nombreuses études universitaires) entre le bonheur des professionnels et leurs performances au travail. Concrètement, un employé heureux serait par exemple bien moins souvent malade qu’un employé malheureux, ou encore plus loyal et dévoué. Aux Etats-Unis, les CHO (Chief Happiness Officiers), ou "directeurs du bonheur" sont originaires – comme beaucoup de tendances – de la Silicon Valley. Véritable poste intégré au service des ressources humaines, celui du CHO se distingue du fait qu’il soit exclusivement consacré au bien-être des employés sur leur lieu de travail. Il constitue en cela un atout concurrentiel pour des entreprises high tech attractives (Google, Facebook, etc.) à la culture d’entreprise développée et renommée. Il s’agit en effet d’un milieu dans lequel les candidats décident de là où ils vont. En se dotant de collaborateurs entièrement dévoués au bien-être au travail, les entreprises tentent de se différencier pour attirer les meilleurs candidats. Ce type de poste s’intègre différemment dans la structure d’une entreprise française. Le directeur du bonheur est responsable de la gestion logistique des événements corporatifs, ainsi que de tout ce qui a trait au bien-être des employés au sein de l’entreprise. La structure française Allo Resto, dotée d’une responsable du bonheur, a fait cette année une entrée fracassante dans le classement Great Place to Work.
Les missions du directeur du bonheur
Au sein de l’entreprise, ses missions consistent à cultiver un environnement de travail agréable, pour faire en sorte que les employés aient le sourire en arrivant au bureau. Il est également chargé de la mise en place d’une culture de travail propice à l’échange et à l’amélioration des relations entre les salariés afin d’optimiser le travail d’équipe. Le directeur du bonheur peut par exemple mettre l’emphase sur la décoration des locaux, et la mise en place d’espaces de détente (salle de sieste, aire de jeux, etc.) pour permettre aux employés de décompresser sur leur temps de travail. Il sera également responsable de l’organisation d’événements internes (réceptions, apéritifs entre collègues, karaoké, week-end au ski, etc.), toujours dans l’optique de favoriser la détente et la communication au sein des équipes.
Sources : Lefigaro.fr, Blog.nextdoor.fr, Leplus.nouvelobs.com