Face à l’affluence des demandeurs d’asile depuis plus d’un an, l’Union européenne s’est dotée d’un corps de garde-frontières et de garde-côtes. Le personnel de cette nouvelle agence viendra en renfort des garde-frontières nationaux dans le cas d’un important afflux migratoire.
Inaugurée le 6 octobre à la frontière entre la Turquie et la Bulgarie, cette agence remplace Frontex. Ses agents interviendront dans les États membres qui en font la demande.
La création de l’agence
L’idée de créer un corps européen de garde-frontières et de garde-côtes a été émise en décembre 2015 par la Commission européenne afin de faire face à la crise migratoire. La proposition a reçu la validation du Parlement européen le 6 juillet et celle du Conseil de l’Union européenne le 14 septembre 2016. D’après Jean-Claude Juncker, président de la Commission européenne, cette nouvelle agence pourra identifier les points faibles des frontières européennes et les corriger à temps.
Des moyens plus importants
Le corps européen de garde-frontières et de garde-côtes disposera de plus de 1 000 agents permanents et de 1 500 autres en réserve qui auront pour principale mission de sécuriser les frontières extérieures de l’Europe. Ils garantiront également le respect des droits fondamentaux et la libre circulation au sein de l’Union. Ils travailleront de concert avec les autorités nationales des États membres pour assurer l’application des mesures prises par l’UE. L’agence disposera aussi d’importants moyens matériels, dont une partie proviendra des États membres.
Sources : directmatin.fr, france24.com, vie-publique.fr