Le harcèlement sexuel touche toutes les catégories d’âge, y compris les jeunes filles pré-pubères. Pour dénoncer les abus, les humiliations, la discrimination et le harcèlement vécus par les femmes, Laura Bates, initiatrice d‘Everyday Sexism les a invitées à partager leurs expériences sur les réseaux sociaux avec le hashtag #WhenIWas.
En invitant les victimes de harcèlement sexuel à s’exprimer sur les réseaux sociaux, Laura Bates a dévoilé la portée de ce fléau. Les adolescentes sont nombreuses à se plaindre des comportements de leurs camarades de classe ou professeurs, des passants et même des membres de leur famille. Plus de 50 000 tweets portent le hasthag #WhenIWas.
Des victimes de plus en plus jeunes
Lorsque Laura Bates a créé le hasthag #WhenIWas, elle ne s’attendait certainement pas à recevoir des tweets de victimes aussi jeunes. Si certaines avaient 13 ou 15 ans au moment des faits, d’autres n’avaient que 11, voire 8 ans. Elles ont été traitées de “misérable vache” et de “petite salope” pour avoir ignoré leur agresseur. D’autres ont carrément reçu des propositions de fellation et des insultes, parfois sous l’œil amusé des passants.
Des attitudes à changer
Le plus dur pour les victimes est le fait que ces comportements soient perçus comme normaux par la société. L’une d’elles a même été réprimandée par son professeur pour s’être plainte de harcèlement sexuel de la part d’un garçon de sa classe. La plupart du temps, les adultes font croire aux petites filles que ces comportements sont typiques des hommes et que ce sont elles qui doivent changer leur façon de s’habiller. Toute une mentalité à rééduquer...
Sources : payetashnek, http://everydaysexism.com/