Si les Français n'affectionnent pas vraiment le beurre de cacahuètes, tout le monde ou presque en mange – 89 % d'après les statistiques –, aux États-Unis. Or, selon une étude récente, celui-ci permettrait de limiter les risques de maladie du sein. Un argument qui pourrait bien pousser les femmes à s'y mettre…
Il y a peu, la revue Breast Cancer Research and Treatment a montré à travers une étude que les filles consommant régulièrement du beurre de cacahuètes, et plus généralement des protéines végétales, seraient moins enclines à développer une maladie bénigne des seins, une fois adultes. Ainsi, comme le met en évidence le Huff Post US, des spécialistes de l'école de médecine de Washington, de l'institut Dana-Farber Cancer ainsi que de l'école médicale de Harvard sont parvenus à identifier une association entre les maladies des seins et la consommation de beurre de cacahuètes.
Pour mener l'étude, un peu plus de 9 000 filles âgées de 9 à 20 ans ont été sélectionnées pour un suivi à partir de 1996. Neuf ans plus tard, en 2005, 112 d'entre elles, désormais âgées de 18 à 30 ans, étaient concernées par ce type de maladie. Résultat, selon les chercheurs : le fait de manger du beurre de cacahuètes au moins deux fois chaque semaine au cours de l'enfance et de l'adolescence permettrait de réduire de 39 % les risques de développement d'une maladie.
Le beurre de cacahuète ne prévient pas toujours le risque
Certes, le phénomène a été encore plus visible chez les personnes dont la famille a par le passé été touchée par le cancer du sein. Mais attention toutefois : les chercheurs insistent sur le fait que leur enquête n'est qu'une corrélation entre le beurre de cacahuètes et les pathologies non cancéreuses du sein. Car pour l'heure, aucun rapprochement n'a été établi au sujet des tumeurs malignes ou du cancer.
Pour rappel, les tumeurs au sein ne sont pas toutes malignes. Ainsi, certaines d'entre elles sont des boules de graisse, de kystes ou encore de formations tumorales. Ce qui peut entraîner des douleurs fréquentes, mais n'entraînant pas de décès. En somme, il vous reste donc deux choses à faire : d'une part, ne pas oublier de vous faire dépister aussi souvent que possible, de l'autre, ne pas bouder le beurre de cacahuètes.