La revue médicale en ligne The Lancet HIV a publié une étude sur le “Disulfiram”. Analyses à l’appui, des spécialistes soutiennent que ce médicament anti-alcoolisme permet d’aider à lutter contre le VIH.
Le “Disulfiram” serait-il la solution contre le VIH ? D’après une nouvelle étude parue le 17 novembre, ce médicament permettrait de débarrasser définitivement les personnes séropositives de leur maladie. Explications.
Un remède miracle ?
Actuellement, pour lutter contre le VIH, les docteurs recourent à un traitement antirétroviral (dit ARV), qui permet de contrôler la maladie. Cependant, avec le “Disulfiram”, également connu sous le nom d’“Antabuse” ou “Esperal” dans d’autres pays, les scientifiques espèrent changer la donne. Le principe de ce médicament est simple : il active les cellules latentes du VIH afin de mieux les éradiquer. D’après Julian Elliot, le responsable de recherche sur le médicament, le réservoir du virus est la raison qui empêche les médicaments d’éliminer le VIH. Grâce au “Disulfiram”, ce dernier sera activé, permettant ainsi l’élimination de la maladie via l'action conjointe du système immunitaire et de la trithérapie.
Selon l’étude, 30 personnes ont accepté de se soumettre à l’expérience. En plus de leurs traitements antiviraux, les patients ont pris des doses de plus en plus élevées du remède anti-alcoolisme durant 3 jours. Au bout de ce délai, les cellules dormantes du VIH ont été stimulées, et les patients n’ont souffert d’aucun effet secondaire. Ce résultat encourageant a permis à l’équipe de recherche de s’atteler à la fabrication d’un nouveau médicament pour éradiquer les cellules infectées. Si la recherche n’en est encore qu’à ses balbutiements, les scientifiques ont bon espoir de trouver un remède approprié.
Sources : huffingtonpost, francetvinfo