Si vous devez choisir entre vous rendre au travail en voiture ou à pied, la question ne se pose plus : la deuxième solution est bien entendue la plus bénéfique pour votre santé. Selon une étude rendue publique par la revue médicale The American Journal of Preventive Medicine, les personnes effectuant leur trajet domicile-bureau à pied auraient en effet 40 % moins de risque d'avoir du diabète que ceux optant pour la facilité, et 17 % dans le cas de la pression artérielle.
Votre médecin n'est sans aucun doute pas sans vous l'avoir répété à de nombreuses reprises : la marche est l'un des meilleurs amis de votre santé. Pour preuve : une nouvelle étude réalisée par des chercheurs en médecine de l'Imperial College London publiée dans The American Journal of Preventive Medicine montre que se rendre au travail à pied plutôt qu'en voiture ou, pour les plus fortunés, en taxi permet de réduire de 40 % le risque de devenir diabétique, et de 17 % la pression artérielle.
Vous détestez par-dessus tout la marche à pied ? Aucun problème : vous pouvez aller au travail en vélo – notez que les cyclistes ont en moyenne deux fois moins de risque d'avoir du diabète que les conducteurs. Remarquez par ailleurs que les transports en commun – à moindre échelle toutefois – jugulent également le diabète et l'hypertension. Enfin, dans la même logique, le recours à la marche à pied ou au vélo limitent aussi le risque de surpoids.
Des résultats qui varient d'une région à l'autre
Pour en arriver à de tels résultats, les scientifiques de l'Imperial College London ont procédé à l'analyse des données de santé de quelques 20 000 personnes résidant aux quatre coins de la Grande-Bretagne. Conclusion : le bilan est changeant d'une région à l'autre. Par exemple, les habitudes de transport ne sont pas les mêmes dans l'ensemble de la Grande Bretagne. Ainsi, il est nettement plus courant de prendre le bus pour se rendre sur son lieu de travail à Londres que dans les autres villes étudiées.
Quoiqu'il en soit, même si cette étude s'appuie sur des données britanniques, ces dernières peuvent néanmoins s'appliquer à nous. Comme le souligne le chercheur Anthony Laverty, ces différences d'un endroit à un autre montrent, qu'il s'agisse des transports en communs, des pistes cyclables ou de la marche à pied, les infrastructures et les investissements ont une influence décisive sur les habitudes des gens. Ainsi, ces dernières nous encourageraient à éviter la voiture et donc à mener une vie plus saine – aussi bien sur le plan de la santé que de l'environnement. À l'heure des vacances, qu'attendons-nous pour nous y mettre ?