Soleil et chaleur seront (enfin) au rendez-vous jeudi, et davantage encore vendredi. Mais si les prévisionnistes de Météo France sont enthousiastes, ces derniers soulignent qu’il ne s’agira pas dans un premier temps d’une vague de chaleur durable. Une baisse relative est en effet déjà au programme samedi.
À compter de jeudi, la France fera l’objet d’un important épisode de chaleur, qui ne fera qu’augmenter jusqu’à vendredi. Une remontée des températures rendue possible notamment par des courants d’air chaud en provenance du Maroc et de l’Espagne. Au programme, quoi qu’il en soit : des températures largement au dessus des normales saisonnières.
Des grosses chaleurs, mais jusqu’à quand ?
Le territoire français va accueillir un pic de chaleur jeudi et vendredi. Néanmoins, les températures devraient chuter de 5 à 7 degrés dès samedi dans le tiers nord-ouest de l’Hexagone. Toutefois, le temps restera largement favorable. Du côté de la capitale, les températures descendront par exemple à 26 degrés, contre 22 habituellement pour les normales de saison. Côté sud-est, cependant, celles-ci se stabiliseront samedi autour de 30 degrés, avant de remonter le lendemain. Il n’empêche : le phénomène pourrait ensuite se poursuivre sur le long terme, même s’il est encore trop tôt pour parler de canicule.
Quelles seront les régions les plus touchées par cet épisode de chaleur ?
Au cours de la journée de jeudi, le bassin aquitain sera dans un premier temps touché par la masse d’air chaude : du côté de Bordeaux, les températures grimperont à 35 degrés. Tandis que vendredi, cette masse d’air englobera tout l’Hexagone, avec des températures de 30 degrés en moyenne et jusqu’à 35 degrés en Rhône-Alpes. L’idéal, dans ces conditions, sera de s’hydrater amplement et d’éviter les activités physiques trop intenses.
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Vers un record de chaleur pour un mois de juin ?
Une chose est sûre, à Bordeaux, les dernières températures aussi élevées sur le mois de juin remontent à 2012. Toutefois, pour l’est de la France, le phénomène se produit par la deuxième année consécutive : le dernier épisode comparable datait de la semaine du 7 au 12 juin 2014. Période au cours de laquelle le mercure avait atteint 37 à Strasbourg, 38 à Carpentras et 35 à Lyon. De quoi évoquer une nouvelle fois les effets du changement climatique.
Sources : meteofrance, francetvinfo, lci