Un mini capteur capable de suivre l’évolution d’un cancer en temps réel

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Aperçu du biocapteur capable de suivre le cancer, conçu par des chercheurs du MIT et actuellement testé sur des souris - copyright MIT
Aperçu du biocapteur capable de suivre le cancer, conçu par des chercheurs du MIT et actuellement testé sur des souris - copyright MIT

Des chercheurs ont mis au point un capteur minuscule qui, une fois implanté au sein d'une tumeur, permet de suivre l’évolution d’un cancer. Un dispositif de contrôle révolutionnaire qui pourrait faciliter le suivi des patients, et des médecins

Des scientifiques issus de l’Institut Koch for Integrative Cancer Research du MIT, à Boston (États-Unis), ont conçu un mini-capteur servant à transmettre des informations aux médecins pour suivre l’évolution du cancer en temps réel. De quoi permettre aux patients atteints, qui subissent déjà de lourds traitements, d’éviter les innombrables biopsies et autres IRM.

Le capteur en question mesure 2 mm et comporte un circuit captant les informations sur la tumeur au sein de laquelle il est implanté. Les données en question sont ensuite transmises à un récepteur, le tout sous la houlette d’un logiciel capable d’interpréter les informations. C’est ainsi que les médecins ont la possibilité de suivre en temps réel le succès ou l’échec d’un traitement, et de le modifier en conséquence.

Dans un communiqué du MIT, le Professeur Michael Cima, directeur de l’équipe de chercheurs à l’origine du concept, affirme que cela permettra une prise en charge plus précoce de la maladie. Une façon notamment d’éviter d’attendre un mois pour rien lorsqu’une tumeur ne diminue pas comme escompté.

 

Quid des mesures réalisées par le capteur ?

Deux paramètres de la tumeur sont analysés par le biocapteur : d’une part la concentration en oxygène, et de l’autre son acidité. Il faut savoir qu’en théorie, plus une tumeur s’acidifie, plus le traitement s’avère efficace. Même chose lorsque le taux d’oxygène dissout dans la tumeur se relève.

Pour l’heure, le biocapteur a été testé sur des souris durant plusieurs semaines. Et les résultats concordent avec ceux obtenus avec les techniques traditionnelles. Reste qu’il faudra encore multiplier les tests pour savoir si la méthode est bien adaptée aux humains.

 

Sources : sciencesetavenir, sciencepost