Dans son rapport annuel, la société de sécurité informatique SplashData a passé en revue les millions de mots de passe ayant fuité en 2015 sur le web. Or, il s’avère que des millions d’internautes continuent d’utiliser des codes aussi évidents que "1-2-3-4-5-6". À leurs risques et périls...
Si l’on en croit une étude menée par la firme SplashData, les internautes ne semblent pas décidés à optimiser leurs mots de passe pour éviter la violation de leurs données personnelles. Et encore moins de modifier chaque année leur code. Et pour cause : la société rapporte que les mots de passe les plus communs n’ont en réalité pas changé d’un iota depuis 2011 de par le monde.
Outre le désarmant "1-2-3-4-5-6", l’on trouve également les codes "password", "qwerty" (à savoir les cinq première lettre du clavier anglais notamment), ou encore, plus élaboré, "1-2-3-4-5-6-7-8". Une manière de contenter les sites internet réclamant une série plus longue de clés informatiques, sur le papier plus complexe à identifier. L’ennui, souligne SplashData sur son blog, est que de telles suites de caractères sont bien trop prévisibles.
Bien qu’un certain nombre de personnes tentent de rajouter à ces mots de passe basiques des chiffres ou des caractères spécifiques pour compliquer un peu les choses, leurs mots de passe découlent néanmoins de séquences simples. Ce qui les expose donc de la même manière aux pirates, selon Morgan Slain, patron de SplashData.
Quelques conseils pour un mot de passe plus sécurisé
Morgan Slain souligne qu’il est crucial de ne pas utiliser des noms de célébrités en guise de mot de passe, car ces derniers sont beaucoup trop simples à décrypter pour les pirates informatiques. Mieux vaut donc s’en remettre à une séquence de caractères normaux, spéciaux et de chiffres - de préférence inintelligibles - pour aboutir à quelque chose de correct. Reste toujours l'éternel problème de la mémorisation.
Reste que les fraudes en ligne ne cessent de se multiplier, et de nombreuses entreprises abandonnent les mots de passe classiques au profit de lecteurs d’empreintes digitales. Tandis que d’autres développent des solutions basées sur la reconnaissance du visage ou encore de l’iris.
Sources : generation-nt, europe1