D’après une étude américaine rendue publique jeudi 21 août, les femmes consommant au moins deux fois par semaine des nouilles instantanées augmenteraient de 68 % le risque de cholestérol avancé, de diabète et d’hypertension…
Des chercheurs ont récemment passé au crible les données d’une enquête réalisée en Corée du Sud, le plus important consommateur mondial de nouilles, sur un échantillon de 10 771 adultes représentatif de la population, parmi lequel une majorité de femmes. Comme le soulignent les chercheurs de l’université de Harvard, dont les résultats viennent d’être publiés au sein du Journal of Nutrition, la consommation de nouilles instantanées "entraînerait une augmentation de la prévalence du syndrome métabolique chez les femmes", et ce indépendamment de leur régime alimentaire principal.
Par syndrome métabolique, il faut comprendre la présence de signes physiologiques favorisant le risque de diabète et de maladies cardio-vasculaires.
Qu’importe le régime alimentaire principal, le risque est le même
Selon l’étude, même dans le cas où ces femmes coréennes avaient un régime alimentaire classique à base de riz, de poisson et de légumes ou mangeaient beaucoup de viande et d’aliments frits moins recommandés, le simple fait de manger régulièrement – à savoir au moins deux fois par semaine – des pâtes instantanées suffisait à accentuer considérablement leur risque métabolique.
Ainsi, le professeur de nutrition et d’épidémiologie à Harvard Frank Hu, à l’origine de l’étude, estime que manger des nouilles une ou deux fois par mois ne présente aucun risque, mais plusieurs fois par semaine est dangereux. À noter toutefois que les hommes seraient potentiellement touchés par le phénomène de la même façon, mais ces derniers étaient moins représentés dans l’enquête.
Néanmoins, il n’est pas impossible que celles-ci soient plus sensibles aux effets des hydrates de carbone, des graisses et du sel. Bref, mieux vaut donc opter pour les nouilles faites maison...