Une équipe de chercheurs de l’Université de Copenhague (Danemark) a identifié des marques dites épigénétiques dans les spermatozoïdes d’hommes obèses. D’où l’hypothèse d’une obésité transmise aux enfants par le père.
Il est possible de percevoir l’obésité d’un homme en étudiant ses spermatozoïdes. Des scientifiques danois de l’Université de Copenhague ont en effet mis au jour des marques épigénétiques spécifiques qui ne se retrouvent pas dans l’ADN des hommes minces. À noter toutefois que ces dernières se sont avérées réversibles, jusqu’à disparaître totalement chez les personnes anciennement obèses ayant retrouvé la ligne. Les scientifiques nomment ces altérations de l’ADN "méthylations". Or, les scientifiques jugent que ces modifications génétiques relatives à l’obésité ou encore au système nerveux pourraient altérer le comportement des descendants.
À titre d’exemple, une souris sujette à l’obésité et au diabète voit la première génération de ses enfants contracter l’obésité et le diabète. Des troubles métaboliques sont donc rendus possibles par une mauvaise alimentation. Pour cette raison, les recommandations des médecins faites aux femmes seraient donc également de rigueur pour les hommes, si l’on en croît cette découverte.
Sources : femmeactuelle, sciencesetavenir