Ce lundi matin à Paris, plus d’une centaine de taxis ont répondu présent à l’appel à la grève lancé contre Uberpop par associations de chauffeurs de taxis. Objectif affiché : bloquer la circulation de la capitale. Mais la mobilisation risque d’être limitée face au retrait de certaines fédérations et syndicats préférant finalement laisser passer les fêtes de fin d’année.
Plus d’une centaine de taxis se sont réunis ce lundi à proximité des aéroports d’Orly et de Roissy en vue d’une opération escargot à destination de Paris. Une mobilisation destinée à souligner la concurrence d’Uber, le géant américain du véhicule de tourisme avec chauffeur (VTC).
Quid des blocages ?
Du côté de Roissy Charles-de-Gaulle, les grévistes ont opté pour un point de ralliement au niveau du terminal 3. Près d’une centaine de taxis se sont ensuite dirigés sur le périphérique parisien.
Du côté d’Orly, les taxis ne prennent en charge aucun client et bloquent les sorties.
Au niveau de la Porte d’Auteuil, les trois voies de droite sont inaccessibles, d’après Sytadin, la plateforme de trafic en temps réel.
Reste que les grévistes ont toutefois dû renoncer à se rendre vers la capitale par l’ouest en passant par la porte de Saint-Cloud. À noter que selon la police, la dispersion sera effective à partir de 17h.
Impossible de réserver chez Taxis bleus
Qu’il s’agisse des clients lambda ou des abonnés, la centrale de réservations Les Taxis bleus ne prend aucune réservation ce matin. Toutefois, si un véhicule de la compagnie se situe à un quart d’heure du point de rendez-vous, celui-ci peut être envoyé.
Comment expliquer cette mobilisation ?
Ce mouvement de grève découle du refus du tribunal de commerce de Paris, vendredi dernier, d’interdire le service UberPOP. Rappelons que le tribunal avait indiqué ne pas être en mesure de se prononcer, des décrets d’application de la loi Thévenoud encadrant l’exercice des VTC et taxis n’ayant pas encore été rendus publics.