Après Permis Libre, Auto ecole.net et Permis Go, une nouvelle auto-école low-cost a ouvert ses portes sur Paris : Ornikar. Une philosophie qui a le vent en poupe depuis quelques mois, mais qui agace les professionnels du secteur. Cette nouvelle survient alors que le congrès national des auto-écoles vient de s'ouvrir vendredi dernier à Reims.
Au même titre qu'une auto-école conventionnelle, l'auto-école low-cost doit être agréée par l'État pour enseigner la conduite et disposer d'un local. Toutefois, la différence réside dans le fait que le local ne sert qu'une seule fois au candidat : au moment de son inscription. Les prises de contact, les cours de code ainsi que les différents rendez-vous se font à distance, via internet.
Les auto-écoles traditionnelles s'insurgent
Cette dématérialisation des procédures administratives permet aux auto-écoles low cost de pratiquer des prix plus qu'attractifs. À titre d'exemple, le forfait "20 heures de conduite" est dispensé aux alentours de 700 euros par les auto-écoles low-cost, contre 1 500 euros en moyenne dans les auto-écoles conventionnelles. Avec un tel écart de prix, les professionnels du secteur ont du souci à se faire. Ils s'inquiètent également de la qualité des formations qui, disent-ils, sont moins complètes et performantes.
Face à ce constat, les dirigeants des auto-écoles low-cost rétorquent que leurs établissements sont gênants pour la profession. Selon le gérant de Permis Go, la formule marche puisque 250 candidats se sont inscrits depuis le début de l'année. Quant au taux de réussite, il se situe dans la moyenne générale française. Ce phénomène va s'amplifier au regard des établissements comme En Voiture Simone, qui attendent leurs agréments. Les syndicats tentent d'y mettre un frein, mais ce secteur risque de connaître un profond bouleversement.
Source : franceinter