Une récente étude menée par les chercheurs de la Mayo Clinic aux États-Unis et publiée dans la revue JAMA Neurology révèle une augmentation alarmante du nombre de personnes atteintes de la maladie de Parkinson. Dans le monde, 300 000 cas sont détectés chaque année.
Les chercheurs se sont appuyés sur les résultats médicaux de 1000 patients ayant présenté au moins un des symptômes liés au syndrome Parkinsonien, et qui ont précédemment participé à l'étude de la Rochester Epidemiology Project. Ainsi, les principaux facteurs de cette maladie, deuxième maladie neurodégénérative la plus fréquente en France, semblent être génétiques et environnementaux.
La maladie de Parkinson
Cette maladie est une maladie neurologique dégénérative causée par la mort progressive des neurones du cerveau. Les symptômes apparaissent en général entre 50 et 70 ans et sont plus fréquents chez les hommes. Elle se caractérise par une lenteur des mouvements, une raideur et un tremblement au repos.
Les facteurs génétiques
En effet, des chercheurs de l’Inserm (Institut National de la Santé Et de la Recherche Médicale) ont déjà réussi à identifier 21 variants génétiques pouvant être à l'origine de la maladie de Parkinson. Cependant, le risque de développer cette maladie serait multiplié par seulement 2,5 chez une personne présentant un profil génétique favorable, et l’influence génétique ne représenterait que 15% des cas.
Les facteurs environnementaux
En 2009, des chercheurs de l’Inserm ont établi des liens entre l'apparition de la maladie de Parkinson et l'exposition aux pesticides ou herbicides. De plus, les métaux lourds comme l'aluminium, le cuivre ou le mercure pourraient être des facteurs de risque.
Sources: santemagazine, passeportsante