D'après une enquête réalisée par la société de recherche GMI Ratings, le dirigeant-fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, n'est autre que le patron le mieux payé d'Amérique du Nord, avec 2,28 milliards de dollars empochés en 2012. Un record.
Mercredi 23 octobre, la société de recherche GMI Ratings a publié la liste des dirigeants les mieux payés d'Amérique du Nord. En tête de cette dernière : Mark Zuckerberg, le patron-fondateur de Facebook, qui au cours de la seule année 2012 – moment de l'entrée en Bourse du réseau social – a gagné la somme record de 2,28 milliards de dollars. À noter toutefois que la quasi-totalité de ce montant découle de l'exercice de 60 millions de stock-options qui lui avaient été attribuées en 2005 et qui pouvaient être utilisées à compter de 2010.
C'est la première fois que le classement de GMI Ratings, sui s'appuie sur les données publiées de 2 259 entreprises cotées en Bourse, déniche des dirigeants dont le salaire annuel dépasse le milliard de dollars. Car Mark Zuckerberg n'est pas le seul dans cette situation : bon deuxième, Richard Kinder, le patron du groupe de transport pétrolier Kinder Morgan, a gagné 1,12 milliard de dollars, et ce essentiellement en stock-options.
Pour rappel, l'octroi de stock-options sert à aligner les intérêts des dirigeants sur ceux des actionnaires, ce qui a toutefois pour conséquence des profits énormes provenant de simples hausses de l'action.
Des riches toujours plus riches…
Même si la différence entre les trois patrons suivants du palmarès est importante, reste que le classement de GMI Ratings montre que les plus fortunés n'ont jamais été aussi riches. Derrière Zuckerberg et Kinder, Gregory Maffei a touché 392 millions de dollars via deux sociétés (Liberty Media et Liberty Interactive) du milliardaire John Malone. Enfin, le directeur de la radio en ligne Sirius XM a gagné 255 millions de dollars et Tim Cook, le patron d'Apple, 144 millions.
En 2012, Apple a réalisé un bénéfice de 30 milliards de dollars tandis que Facebook atteignait 1,3 milliard de dollars. Comme quoi, les cours de la Bourse réussissent mieux à certains que d'autres.