Les étrennes de fin d’année battent encore leur plein en ce début de janvier. Mais quelle est la meilleure pratique à adopter dans le cas de votre gardien d’immeuble ? Mode d’emploi.
Chaque année fin décembre et début janvier, les Français sont nombreux jouer le jeu des étrennes, tradition à laquelle ils sont particulièrement attachés. Si tel est votre cas, sachez qu’il ne reste plus quelques jours pour vous en acquitter. Voici comment vous y prendre.
Les étrennes, une tradition qui ne date pas d’hier
À en croire la page Wikipédia dédiée, les étrennes remontent à l’époque romaine : le mot étrennes découlerait ainsi de Strena, la déesse romaine de la santé dont la célébration tombait le 1er janvier. Déjà à cette époque, la coutume voulait, pour célébrer la déesse et la nouvelle année, que chacun offre un présent à ses proches ou encore à l’empereur. Puis de siècle en siècle, la coutume s’est perpétuée entre autres en Europe, où les étrennes concernaient davantage les proches, sans oublier les personnes rendant des services.
Tant et si bien que les étrennes sont données aux gardiens d’immeuble, aux facteurs, aux éboueurs ou encore aux pompiers depuis le début 20ème. Reste néanmoins que si cette habitude perdure, elle est désormais surtout appliquée par les séniors. Au grand dam des intéressés.
Les étrennes : quelle somme donner ?
Sur le papier, la tradition veut que 5 à 10 % du loyer soit distribué au gardien d’immeuble. Résultat, pour un loyer de 1000 euros, il est possible d’accorder 50 à 100 euros. Rappelons qu’un gardien d’immeuble gagne le plus souvent un peu plus de 1 000 euros, et les étrennes correspondent donc à une sorte de treizième mois pour lui. Problème : la crise qui n’en finit plus tend à faire chuter les sommes touchées par les gardiens. D’autant plus qu’une grande partie des nouvelles générations ne pense plus aux étrennes, considérées comme une culture dépassée, comme le note Le Figaro. Le moment n'est-il pas venu de renverser la tendance ?
Sources : europe1, lefigaro