Ces derniers jours, la plateforme en ligne Pharos, lancée en 2009 par le ministère de l'Intérieur, a permis les arrestations d'un jeune homme ayant maltraité un chat et de deux adolescents s'en étant pris à un jeune handicapé. Tour d'horizon de cette plateforme de signalement de la criminalité.
Il y a quelques jours, des internautes ont facilité l'arrestation d'un jeune homme ayant commis des maltraitances sur un chat et celle d'adolescents ayant agressé un handicapé mental. Quel est le point commun entre ces deux faits divers ? Chacun d'entre eux a été signalées grâce à la plateforme en ligne Pharos.
Pharos, c'est quoi ?
Il s'agit d'un site internet ouvert en 2009 par le ministère de l'Intérieur, basé à Nanterre au siège de la Direction centrale de la police judiciaire. En 2013, pas moins de 124 000 signalements ont été recueillis par l'Office central de lutte contre la cybercriminalité, en charge de Pharos. Comme le met en évidence celui-ci, nombreuses sont les personnes utilisant l'outil à réagir à des vidéos de violence ou à des propos discriminants (xénophobie, etc.). Mais la plus importante proportion est celle des escroqueries (56 %). En outre, les atteintes aux mineurs ou la diffusion d'images à caractère pédopornographique fait l'objet de nombreux signalements (12 % de l'ensemble).
Sur internet, il n'est pas possible de dire et faire n'importe quoi
L'Office central de lutte contre la cybercriminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC) souligne par ailleurs le civisme des internautes : ces derniers ne signalent pas n'importe quoi et ciblent dans l'ensemble correctement les comportements nécessitant une qualification pénale. Une façon de montrer qu'internet n'est pas un espace de non droit.
Sources : internet-signalement.gouv, OCLCTIC