Alors que la sortie américaine de PlayStation 4 a été annoncée le 15 novembre aux États-Unis, l'Europe – et par extension la France – devra patienter deux semaines de plus pour en profiter, d'après les dernières révélations du géant japonais. La console de Sony sera proposée à 399 euros.
C'est fait, le bras de fer tant attendu entre Sony et Microsoft a dorénavant une date. Mardi, le constructeur japonais a en effet annoncé à l'occasion de l'ouverture de la GamesCom, qui se déroule à Cologne jusqu'au 25 août, la commercialisation de la PlayStation 4 pour le 15 novembre aux États-Unis et au Canada, et le 29 novembre pour l'Europe. Pour l'heure, aucune date n'a en revanche été fournie pour le Japon.
Pour rappel, Sony avait frappé un grand coup début juin pendant l'E3, le mondial du jeu vidéo, en informant que la PlayStation 4 serait vendue à 399 euros, autrement dit 100 euros de moins que la Xbox One de Microsoft, qui comprend néanmoins dans son offre la nouvelle version du périphérique Kinect.
Quinze jeux prévus au lancement
Dès le premier jour de sa commercialisation, la PlayStation 4 proposera une quinzaine de jeux, parmi lesquels les blockbusters "Call of Duty : Ghost", "Fifa 14", mais aussi des titres made in Ubisoft – le géant français du jeu vidéo – comme "Assassin's Creed : Black Flag" et surtout le GTA like "Watch Dogs". Mais si ces jeux seront également tous présents sur la console de Microsoft, Sony ne sera pas en reste côté exclusivités, grâce à des jeux tels que "Killzone : Shadow Fall", "Knack" et "Drive Club".
De son côté, son concurrent Microsoft n'a pas encore dévoilé la date de sortie de la Xbox One, simplement prévue en novembre. Mais les observateurs estiment, à en croire la commercialisation officielle de "Call of Duty" le 5 novembre aux États-Unis, qu'elle pourrait faire son arrivée au début du mois.
À l'issue d'un E3 particulièrement difficile – la faute à une communication désastreuse –, Microsoft a dernièrement intégralement revu sa stratégie. Tandis que le constructeur américain avait au départ indiqué que les jeux d'occasion ne pourraient être utilisés sur Xbox One, l'entreprise a finalement préféré rétropédaler pour imiter la stratégie de Sony. De même le périphérique Kinect ne sera en définitive pas obligatoire pour jouer. Rendez-vous à Noël pour savoir si ces récents changements suffiront ou pas à réconcilier Microsoft avec les gamers.