Plus de 50 % des Français prêts à faire des heures supplémentaires pour gagner davantage

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D'après un sondage OpinionWay, les salariés seraient une très large majorité à préférer une augmentation salariale à un autre avantage social ou en nature. Toutefois, les budgets des entreprises relatifs aux augmentations seraient limités cette année.

Neuf employés sur dix préfèreraient une augmentation de salaire à tout autre avantage, qu'il soit question d'avantages en nature (voiture de fonction, tickets restaurant, participation aux frais de logement) ou d'avantages sociaux (crèche d'entreprise, mutuelle, etc.), selon un sondage OpinionWay effectué par les éditions Tissot. Une préférence pour l'argent particulièrement présente chez les femmes - qui gagnent moins que les hommes -, les employés du public  et les non cadres. De fait, 90 % jugent qu'une augmentation renforcerait leur motivation au bureau.

Reste qu'à l'heure où le contexte économique est encore en demi teinte, les salaires augmentent peu (2 % cette année). Et d'après une étude menée par le cabinet de conseil Deloitte courant avril, la moitié des entreprises auraient revu à la baisse leurs budgets d'augmentations salariales pour 2014. Pire : la situation économique serait – une première depuis 2008 – aujourd'hui telle qu'elle pèserait sur ces derniers.

Une majorité de salariés désireux de travailler plus

Afin d'augmenter leurs revenus, plus de la moitié des employés seraient  prêts à travailler davantage. C'est en tout cas ce que révèlent les éditions Tissot, qui soulignent que 60 % des salariés ne seraient pas contre faire des heures supplémentaires. En outre, un tiers ne verraient pas d'inconvénient à travailler le dimanche à condition d'être payé double, tandis que 20 % opteraient bien pour un emploi supplémentaire. Toutefois, 18 % des salariés préfèreraient ne pas travailler plus et garder leur salaire actuel.

Enfin, le sondage met en évidence que l'argent n'est plus un sujet tabou en entreprise. Ainsi, 75 % des salariés ne verraient pas d'inconvénient à renseigner le montant de leur salaire à leurs collègues.

Sources : editions-tissot, lefigaro