Parisiens et Franciliens auraient inhalé par endroit jusqu’à 30 fois plus de microparticules que d’habitude, au cours des pics de pollution de l’hiver 2013. C’est en tout cas ce que révèle la conclusion d’une étude réalisée par le CNRS.
Tout au long des pics de pollution de l’hiver 2013, les Parisiens ont respiré pas moins de 30 fois plus de microparticules, par moment, qu’à l’accoutumée. À en croire une étude menée par le CNRS, le simple fait de marcher dans Paris revenait alors à rester confiner dans une pièce de 20 m² avec près d’une dizaine de cigarettes se consumant en même temps. À tel point que l’atmosphère pour un Parisien revenait alors à fumer passivement en continu.
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Rappelons que si les grosses particules ne dépassent pas la gorge et le nez, les petites se répandent jusqu’aux poumons et aux alvéoles, les plus réduites atteignant même le sang. Problème : lorsqu’elles atteignent le sang, celles-ci peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires…
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