Contrairement aux idées reçues, c’est notre cerveau qui nous impose ce désagréable fourmillement que l’on surnomme "fourmis dans les jambes". Tour d’horizon du phénomène.
C’est via les globules rouges présents dans le sang que l’oxygène se déploie dans l’ensemble de notre corps. Il se déplace alors dans divers vaisseaux appelés artères pour oxygéner les organes, et dans les veines une fois l’approvisionnement effectué. Or, le fait d’adopter une mauvaise position avec son corps suppose la compression de l’un de ces vaisseaux, provoquant alors une décélération de la circulation sanguine.
Un signal d’alerte envoyé par le cerveau
Dans pareil cas de figure, les nerfs sensitifs vont percevoir le ralentissement, de même que le cerveau. C’est pour cette raison que celui-ci va émettre un signal d’alarme pour éviter la diminution d’apport en oxygène dans les tissus. De cette façon, le système nerveux envoie alors un message entraînant un engourdissement au niveau du membre concerné, le tout pour induire un changement de position.
Petit à petit, la circulation va alors reprendre ses droits. Ce qui va entraîner un temps mort au cours duquel le cerveau perd ses repères et envoie d’innombrables signaux contradictoires : c’est précisément ce qui produit la fameuse sensation de fourmillement inconfortable nommée "fourmis dans les jambes".
Reste que si ce fameux fourmillement perdure ou se produit régulièrement sans raison apparente, il n’est pas impossible qu’il s’agisse d’un signal révélant une pathologie plus grave. Dans cette situation, mieux vaut alors opter rapidement pour une consultation médicale.
Sources : sciencesetavenir, lefigaro