Une étude réalisée par l’association Génération futures rapportée par Le Parisien montre que 16 % des salades abritent des pesticides interdits, voire même des perturbateurs endocriniens.
Peut-on parler d’un SaladeGate ? Comme le met en évidence un rapport mené par l’association environnementale Génération futures, la salade verte n’est pas toujours si inoffensive qu’elle le paraît. Et pour cause, cette étude révélée par Le Parisien soutient qu’un peu plus d’une salade sur 10 renferme des produits chimiques interdits depuis une décennie. L’ONG écologiste précise que 16 % des salades présentent des traces de cinq produits chimiques prohibés dans l’Hexagone. On est loin de la banale anecdote.
À noter que l’étude a été réalisée sur 31 salades acquises dans cinq supermarchés situés dans l’Oise (60) et dans la Somme (80).
Présence du DDT, un pesticide très cancérigène
En outre, l’étude démontre que 6,45 % des salades examinées renferment du DDT, pesticides particulièrement cancérigène interdit en France depuis 1971. Sans compter, pour 9,67 % d’entre elles, la présence de produits chimiques considérés comme illicites en matière de traitement des salades : c’est notamment le cas de l’imidaclopride, insecticide neurotoxique provoquant la mort des abeilles.
Dans le détail, l’étude affirme toutefois que 6 salades ne contiennent aucun résidu de pesticides. Un score qui reste néanmoins faible, sachant que deux tiers des salades passées au crible renferment des perturbateurs endocriniens. Rappelons que ces derniers altèrent le fonctionnement hormonal de l’être humain et entraînent dans certains cas des cancers du sein, de l’utérus ou encore des testicules. Et même si la quantité relevée reste très peu élevée, les scientifiques estiment qu’une telle toxicité n’est pas sans risques.
Sources : leparisien, ledauphine