Une récente étude comparative britannique portant sur les différentes façons de se sécher les mains dans les toilettes publiques montre que les avancées techniques ont leurs limites… Contrairement aux idées reçues, le fameux sèche-mains à air pulsé comporterait ainsi nettement plus de bactéries qu’un sèche-mains électrique classique.
Comme le relaie le magazine Sciences et avenir, une étude britannique réalisée par des chercheurs de l’Université de Leeds, en Angleterre, a conclu que les sèche-mains à air pulsé était en définitive loin d’être une évolution du sèche-mains électrique classique. Ainsi, ce dernier compte parmi les plus mauvaises techniques en matière d’hygiène pour se sécher les mains dans les toilettes publiques. En pratique, les scientifiques ont effectué plusieurs tests pour déterminer quel mode de séchage était le plus efficace pour faire en sorte que les bactéries ne se répandent pas dans l’air, à la fois sur l’essuie-mains, le sèche-mains électrique classique, et celui à air pulsé.
Pour ce faire, les mains des cobayes ont été contaminées avec des bactéries inoffensives à l’instar des lactobacilles, en général très peu nombreuses dans les toilettes. Ensuite, ces derniers ont essayé les trois techniques. Résultat : la conclusion montre que les-sèche-mains à air pulsé supposent une dispersion de bactéries 27 fois plus importante dans les toilettes qu’une serviette en papier, et 4,5 fois qu’un séchoir électrique classique.
Rappelons à ce titre que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande d’ailleurs d’utiliser des serviettes à usage unique s’agissant de l’hygiène des mains.
Sources : sciencesetavenir, who.int, 20minutes