A l'approche du premier tour des élections présidentielles, les candidats s’activent pour séduire les électeurs. Le jour J, le responsable de chaque bureau de vote dresse un procès-verbal précisant le nombre de suffrages exprimés, les votes blancs et les votes nuls.
Le jour du scrutin, certaines personnes expriment leur désaccord avec les candidats en lice à travers un vote nul ou blanc tandis que d’autres préfèrent s’abstenir. Ces choix peuvent être interprétés différemment.
L’abstentionnisme
Sont désignées sous le terme “abstentionnistes” les personnes inscrites sur les listes électorales, mais qui n’ont pas fait le déplacement au bureau de vote pour exprimer leur voix. En effet, bien que le vote constitue un droit consacré par la Constitution, il n’est pas obligatoire. Les personnes inscrites sur les listes électorales n’encourent donc aucune sanction en refusant de voter. En outre, le taux d’abstention, même très élevé, n’influe pas sur le résultat final du suffrage, car la loi ne prévoit pas de nombre minimal de votants. L’abstentionnisme peut être interprété comme un désintérêt total pour la politique ou la vie publique, mais dans certains cas, les partis politiques donnent des consignes dans ce sens à leurs partisans afin d’exprimer leur désaccord.
Le vote blanc
Sont considérés comme votes blancs, les enveloppes vides et celles contenant un bulletin vierge. En vertu des dispositions de la loi du 21 février 2014, les votes blancs sont séparés des votes nuls. Pour rappel, un vote est nul si le bulletin est glissé dans l’urne sans enveloppe ou s’il n’est pas règlementaire. Toute marque ou inscription sur un bulletin ou sa déchirure entraîne automatiquement la nullité du vote. Les votes blancs ne sont pas considérés dans le décompte des suffrages exprimés.