Faire une demande d’emprunt est nécessaire pour financer l’achat d’un logement. Cependant, avant de se lancer dans un prêt immobilier, il convient d’étudier les conditions d’emprunts et surtout le taux d’intérêt proposé. En prévision des années de remboursement à venir, l’emprunteur a tout intérêt à décrocher les meilleures conditions sur le marché.
Les conditions d’attribution d’un crédit immobilier se négocient sur plusieurs aspects. Tour d’horizon.
Un dossier d’emprunteur bien constitué
Les banques n’attribuent pas des crédits immobiliers et des assurances de prêt à tous les demandeurs qui se présentent. La décision finale dépend du profil de l’emprunteur. En effet, ce dernier doit pouvoir solidement garantir sa capacité à rembourser la somme empruntée. Le dossier qu’il fournit pèse donc beaucoup dans la balance, notamment dans la définition des conditions d’emprunt par le créancier. Aux yeux de celui-ci, un bon dossier emprunteur repose sur plusieurs critères, notamment :
- La garantie d’un revenu financier stable et pérenne : un potentiel emprunteur qui exerce une profession bien payée, sous contrat à durée indéterminée (CDI) ou occupe un poste de fonctionnaire aura plus de chances de séduire le créancier.
- Un taux d’endettement plafonné : la banque vérifie la capacité d’endettement du demandeur. Son taux d’endettement ne doit pas excéder les 35%.
- Une bonne gestion financière : pour convaincre le créancier de lui proposer les meilleures conditions d’emprunt, le demandeur devra limiter les découverts sur son compte courant, solder les crédits en cours pour accroître sa capacité d’endettement…
Tout est dans la négociation
Obtenir le meilleur taux d’intérêt immobilier est une bonne affaire, mais c’est loin de suffire. En effet, le coût du prêt immobilier est défini par plusieurs critères. Ainsi, il vaut mieux négocier toutes les conditions d’attribution de l’offre pour en tirer les meilleurs aspects. Outre le taux d’intérêt, l’emprunteur doit également négocier :
- Ses frais de dossiers : l’évaluation du dossier du demandeur pour sa recevabilité se fait au moyen de frais plus ou moins conséquents. L’emprunteur a la possibilité d’en négocier le montant auprès de la banque, voire de s’en affranchir, s’il a recours au service d’un courtier.
- Le prix de son assurance immobilière : plutôt que de se résoudre à souscrire directement à l’assurance immobilier proposée d’office par la banque, solliciter l’intervention d’un assureur tiers pourrait se révéler plus avantageux.
- La possibilité de moduler les mensualités du crédit immobilier en fonction de la fluctuation de ses revenus financiers.
Comparer les offres proposées sur le marché
Tout comme il est possible de comparer les assureurs pour bien faire son choix, la même démarche s’impose dans la recherche d’un prêt immobilier aux conditions attrayantes. Il convient de faire le tour des établissements concurrents pour comparer dans le détail leurs conditions d’emprunt, et ainsi s’assurer d’opter pour la meilleure offre. Pour simplifier cette tâche qui peut se révéler fastidieuse, l’emprunteur peut se limiter à la comparaison du taux effectif annuel global (TAEG) des établissements. De même, il a la possibilité de solliciter les services d’un courtier immobilier qui s’en occupera pour lui.