En octobre 2013, le tribunal correctionnel de Limoges condamnait un père à verser une amende pour avoir donné une fessée déculottée à son fils de 9 ans.
Défendue par certains, vilipendée par d'autres, la fessée fait depuis quelques années l'objet de vifs désaccords en matière d'éducation. Quoi qu'il en soit, le tribunal correctionnel de Limoges avait tranché fin 2013 en condamnant à une amende de 500 euros un père qui avait donné une fessée déculottée à son fils de 9 ans. Comme le met en évidence le site lepopulaire.fr, l'homme, désorienté par la relation difficile qu'il entretenait avec son fils, l'aurait sanctionné parce qu'il refusait de lui dire bonjour depuis plusieurs jours. Une punition que le tribunal a jugée humiliante.
Une amende supplémentaire de 150 euros
"Le temps où parents et éducateurs se permettaient d'infliger des punitions physiques aux enfants est une époque révolue", expliquait alors le vice procureur Jean-Paul Lescat. Résultat : le père, par ailleurs séparé de la mère, avait été tenu de payer, en sus de l'amende initiale, 150 euros à la mère, représentant légal de l'enfant, en guise de réparation du préjudice moral.
Pour rappel, une étude canadienne récente a montré que la fessée était associée à des troubles de la santé mentale à l'âge adulte.